jeudi 30 décembre 2900

Since November 18, 2003 // From Robin to Noute..



Si vous saviez...


Des poneys, des chevaux, j'en ai connu pléthore, oui malgré mes jeunes années. Ils faut dire que mon parcours est jalonné d'une dizaine de clubs pour bientôt 16 années de pratique équestre.
Des petits, des moyens, des grands, des gros, des maigrichons, des vifs, des bourrins, des mous, bref, de tout types, de toutes races, j'en ai chevauché des chevaux et poneys.
Beaucoup de coups de cœur, d'atomes crochus avec ces grosses bêtes en sabots et naseaux; mes chouchous j'en ai tenu la liste, et ce depuis toute petite, Norton, Paprika, Canyon et Drakkar, Igloo, Boudchou et Indy, Robin, Rosalie, Betty, Grisou et Hollywood, et finalement Jaguar et Jumpie l'année passée.
Tous avaient en commun quelques traits de caractère comme la nervosité, le fait de tirer sur le mors, d'être bons sauteurs, ou au caractère affirmé, ou encore regardants sur leurs cavaliers.
Mais jamais la connivence ne s'est s'y bien ancrée qu'avec le huitième de cette liste. Plus qu'un coup de foudre, dès le premier essai j'avais trouvé mon poney [presque] parfait...

Le hasard a voulu, qu'il fusse mien un beau jour de novembre 2003, à la date du 18. Voici donc le récit de ce petit poney plein de malice, conté par moi et parfois... par lui.


Où comment Goliath, renommé Robin des Bois est devenu Noute pour moi...



vendredi 2 janvier 2899

Que dois je dire en premier lieu...





[ Histoire d'un duo - La première fois. ]


Voilà, maintenant quelques année que je monte a poney, à la rentrée 2002, je change une énième fois de centre équestre grâce a une amie qui me communique un club a cinq minuntes de chez moi.
Parfait, je vais enfin pouvoir passer de longs moments là bas les samedis et mercredis, comme j'ai toujours voulu le faire.
J'y monte pour la première fois durant un stage d'été, la même année, il fallait d'abord jauger l'affaire. J'y rencontre
Florence avec qui je lierai plus tard une amitié assez forte, nous propulsant au rang d'imitatrices des Inconnus et des Nuls, oui, à nous deux.
Ce club me plait, les poneys ne sont pas grands mais qu'à cela ne tienne, je suis petite! C'est décidé j'y monterai.

Le temps passe, et j'essaie les divers poons, j'ai un coup de cœur pour un dénommé
Lucky, forcément il répond à mes critères, ou presque. Un jour c'est Kalvaro du Montois que l'on me donne... je devais passer à cheval, mais ma préférence allant aux petits modèles je demande a rester sur ces derniers. Et heureusement puisque le mois suivant arrivaient deux nouvelles têtes parmi la cavalerie...
Je ne me souviens plus exactement, la date précise, je sais juste qu'
ils son arrivés en avril. Robin des Bois et Betty. Moi sur le premier et une autre cavalière sur la seconde. A première vue je n'étais pas convaincue...
Ce
Robin avait des œufs de mouches sur tout les membres, une queue aussi emmêlée qu'un touillon de fils et une tête trop grosse pour sont encolure... soit, allons y, de tout manière la journée s'annonçait moyenne, du dressage était prévu. Au final ce bonhomme m'a fait rire, aussi intéressé que moi pour le dressage, il se débattait comme un diable pour galoper le nez au vent plutôt que de se placer... pépère tu me plais. Pour un verdict complet je demandais à l'avoir une seconde fois à l'obstacle c'est a dire la semaine suivante. Et là, incroyable, comme une révélation, une vraie petite bombe, il m'explose le chrono ce fou! Un obstacle, un second et hop et hop, plus personne on a fini, j'n'entendais rien, pas même les instructions que l'on me donnait.

Petit poney c'est bon... je t'adopte! J'aime ta façon d'être.
Tellement qu'après ce second cours, je vais passer deux heure montre en main à démêler tes crins de queue, à t'enlever tes œufs de mouches et à te faire propre. Gaillard un peu bourrin et arracheur de rênes, a ses débuts au Montois, il n'était pas ou peu souvent monté lors des reprises suivantes où l'on trouvé alors des cavalier(e)s moins aguerri(e)s .
A partir de là, mon plaisir était d'espèrer voir
Robin inscrit en face de mon prénom. Et souvent, c'était le cas. Jamais auparavant je n'avais autant pris plaisir sans me décourager à me "battre" avec un équidé pour avoir ce que je voulais. Un peu Rambo sur les bords avec sa coupe iroquoise, il était têtu et pas très apte aux virages serré... si obstacle il y avait: soit il sautait... soit il fonçait dedans, si l'on dressait il fallait que je m'arme de tout mes bras et toute ma patience avant dobtenir deux secondes d'exercice!
Un petit défi. Et pourtant il n'était pas mon premier "chouchou". Loin de là.




Et puis petit à petit, je me suis dit qu'il n'était pas si mal proportionné ce
Robin des Bois.






jeudi 9 janvier 2898

Je poursuis.




[ Anecdote du n'importe-avion - De la folie! ]



Non, il n'est vraiment pas si laid ce petit poney, j'en finis par le trouver beau, mais avant tout très amusant.


Pourquoi amusant?

C'est bien simple, Robin, c'est une sacrée tête de mule comme beaucoup de poneys mais aussi et surtout c'est un bétail complètement allumé...
J'ai mainte souvenirs de stage ou cette boule de poils a pu faire n'importe quoi. Des journée de jeux par exemple, où il semblait s'amuser à passer entre deux poneys.
Je m'explique.
Lors d'un stage dit de pony-games, l'on m'attribue sans grande surprise le canasson en question, vient l'heure de monter, l'on s'échauffe, enfin lui chauffe comme a son habitude, puis les jeux commencent enfin, le but du premier étant de ne pas se faire attraper, une espèce de chat glacé il me semble, c'est loin. Sur mon petit bolide donc, je fonce a tout va, oui mais voilà c'est un modèle sans freins qui m'a été prêté... et la suite de l'histoire? Simple!
Deux cavalières faces a moi, collées, bottes à bottes, et Robin qui force le passage entre elles... naturellement c'est moi qui aurait du finir par terre, mais non, il n'en fut rien! J'étais une
boule de bowling fracassant mes adversaires telles des quilles!
Des anecdotes ainsi il y en a beaucoup. Au cours de notre vie de couple cavalier/monture, Mr des Bois a joué de son intelligence, de sa bêtise mais surtout de sa malice.

Les cours, les ballades, les après-midis se sont suivis je continuais a le monter régulièrement, à rire et à apprécier au fils, entre autres, des mercredis sa façon d'être, un peu cabotine...



Jusqu'à un événement décisif, changeant, sa vie et la mienne, puisqu'elle allait être...
la notre.





mardi 19 février 2897

No end yet.




[ Histoire d'un duo - Aie! ]




Oui aie, et pas qu'un peu.
Comme je le disais plus avant,
Robin et moi avions la complicité innée de ces couples cheval/cavaliers que je trouvais parfait, alors logiquement j'espérais pouvoir profiter de ce petit poney encore longtemps dans mon club si familial.
Malheureusement... le dit club allait fermer.
Cela faisait une vague année et des soucis d'argent sois disant, obligeaient la propriétaire des lieux a clore l'activité poney-club qu'elle avait mise en place a côté de celle de sa production équine. L'on apprendra plus tard que c'est simplement par problème de relation avec la monitrice qui officiait là.
Toujours est il que, qui dit fermeture de centre, dit vente des chevaux. Et là ce fut le brans le bas de combat, assemblée générale des parents et cavaliers, mise en place de plans, grosse implication de la part de tout le monde pour sauver notre nid équestre. Durant ces réunions le rachat des chevaux fut abordé et la terrible phrase "Ne rachetez pas Robin, il boite, cela ne sert a rien" tomba. Je sortais, en larmes, complètement effondrée sur l'abandon probable de "mon" bonhomme. Pourtant ce n'était pas mon premier poney préféré, mais je ne pouvais me résoudre a ce que lui, parte. Et d'autant plus que la propriétaire du club avait annoncé que les chevaux invendus seraient emmenés en camion... en camion!

Un mois s'était écoulé avant la fermeture complète et après maintes réunions, il fut décidé que la monitrice, rachèterait tout les poneys, Robin y compris. Mes parents sensibles a l'attachement que j'avais développé en si peu de temps et a mes pleurs, m'ayant promis de me l'offrir et s'étant arrangés avec ma monitrice.

C'est de cette façon que nous commençâmes une histoire un peu bancale pour un couple équestre, puisqu'il ne fut a moi que part "bouts".



Et malgré cette fameuse boiterie qui le rendait normalement impropre au travail... ma monitrice le prenait comme poney de manège.





vendredi 30 mars 2896

Crazy pony.




[ Histoire d'un duo - Le poney en kit ]




Un poney en kit? On aura tout vu, comme si on pouvais le monter pièces par pièces!
Oui et non, c'est presque ça.
Comme je le disais plus haut, Robin n'a été à moi que par petits bouts, chaque mois, mes parents versaient un certain montant à mon ex-monitrice étant donné qu'ils ne pouvaient se permettre de le mettre en une seule fois. Un peu comme pour le payement d'un ordinateur en plusieurs fois sans frais, (ou presque... ).

Nous avions fait plusieurs pensions, suivant notre monitrice, avant de nous établir a Fretin, petit village de campagne, très agréable de part ses possibilités de balades notamment.
Puis arriva ce jour connu de tout les cavaliers, la fête du cheval, qui se déroule en septembre. Jour a l'occasion duquel dans bon nombre de clubs sont organisés des baptêmes, des représentations, un goûter... etc.
Le petit club ou nous étions maintenant installé nous permettait de nous retrouver tous ensemble plus facilement et à l'issu de la fête, un barbecue avec les élèves, les parents et les gestionnaires fut fait. Mes deux parents, exceptionnellement étaient présents. Je dis exceptionnellement parce qu'il a toujours été rare qu'ils y soient en même temps; il faut dire que cette fois c'était particulier: je revenais d'avoir défouler le poney, et je suis entrée dans la cour de la petite ferme. Je me souviens bien de l'agencement des lieux, les deux SF a gauche, le carré de pansage face a moi avec a côté la stabulation des shetlands, et a l'opposé de la ou je me tenais, a une quinzaine de mètre, la table avec tout les adultes. Mes parents et ma monitrice m'interpellèrent et sur un ton enjoué me lancèrent "Ca y est!", sur le moment je n'ai pas compris... puis après qu'ils aient rajouté "Il est a toi, entièrement!", il n'a pas fallu longtemps pour que j'enregistre l'information comme il se devait.
Ils ont du être déçu, de ma réaction je veux dire. En effet, j'étais un peu sous le choc et je n'ai su répondre autre chose que "Ah, super." sur un ton blasé. Mais promis, plus tard ce jour là, je bondissait partout.

Le temps a passé, un mois exactement, Robin était dans une patûre en dehors du club et j'allais le voir et le montais, a cru, en cachette avec un des filets du club, je n'avais pas encore mes affaires a ce moment là et ne pouvais m'empecher de profiter de ce cadeau que m'avait fait mes parents. Puis un jour, après un cours on m'annonça que les papiers de la transaction venait de partir, mon nom devait y figurer, ainsi que le fait que Rob' ne pourrait jamais partir a la boucherie!
Le mois suivant, en novembre, comme l'atteste le titre du blog, je recevais lesdits papiers. Robin des Bois (né Goliath), petit ONC, Aubère de 1994... tu es devenu dès lors, officiellement mien!





Nos petites aventures ont donc démarré, les pensions, les problèmes, les vétos et surtout:
Les moments rigolos!